Un nouvel élan pour la fiscalité internationale : l’initiative France-Brésil au G20
Le paysage international fiscal prend une nouvelle dimension avec l’initiative conjointe de la France et du Brésil. Cette réforme envisagée s’inscrit comme le troisième volet d’un vaste plan de révision de la fiscalité mondiale, mené sous l’égide de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
La France, représentée par Bruno Le Maire, adopte une position contrastée en matière fiscale, se montrant réticente à toute augmentation de la fiscalité pour les plus riches sur son territoire, tout en plaidant en faveur d’une taxation minimale des milliardaires à l’échelle internationale. Cette approche trouve son écho dans le contexte sportif, où certaines équipes révèlent des performances différentes selon qu’elles jouent à domicile ou à l’extérieur.
Le Brésil, sous la présidence de Fernando Haddad, met en avant la création d’un impôt spécifique pour les ultra-riches comme l’une de ses priorités au sein du G20.
Lors des assemblées générales du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale, qui se tiennent actuellement, les ministres des Finances français et brésilien ont présenté leurs propositions. Cette démarche, basée sur le principe d’une taxation juste, vise à instaurer une coopération internationale renforcée en matière d’imposition. Selon Bruno Le Maire, il s’agit d’assurer une équité fiscale, tandis que Fernando Haddad souligne la nécessité d’une coopération mondiale pour éviter que les plus fortunés ne contournent les systèmes fiscaux existants.