Le parcours des épreuves cyclistes sur route hommes et femmes des Jeux Olympiques de Paris-2024, dévoilé mardi par les organisateurs, promet d’être spectaculaire, avec un départ et une arrivée au Trocadéro, en passant par Versailles et la butte Montmartre. Les cyclistes auront ainsi l’occasion de parcourir certains des monuments les plus prestigieux de France. Les organisateurs ont révélé le parcours des épreuves cyclistes sur route hommes et femmes des JO-2024, qui débutera et se terminera au Trocadéro, en passant par Versailles et la butte Montmartre.
Les 180 cyclistes hommes et femmes participant aux JO de Paris, que ce soit sur route ou lors du contre-la-montre individuel, profiteront de parcours inédits mêlant paysages urbains, lieux emblématiques parisiens et campagne francilienne.
Ces parcours mettront en valeur Paris de la plus belle des manières, s’est réjoui la maire de Paris, Anne Hidalgo (PS), dans un communiqué.
Pour les épreuves sur route, hommes et femmes suivront une boucle identique en termes de paysages, mais avec des distances différentes. Pour les hommes, cette boucle s’étendra sur 273 km, constituant ainsi une véritable épreuve d’endurance avec l’un des parcours les plus longs de l’histoire des JO, une distance comparable à celle des “Monuments” du cyclisme, qui s’étendent sur environ 250 km.
Quant aux femmes, leur boucle sera de 158 km.
Une arrivée “musclée” à Montmartre Le parcours est également vallonné, avec une arrivée “escarpée sur les hauteurs de Montmartre”, comprenant près de 10 km de montée en fin de course, ont précisé les organisateurs.
Dans les deux courses, après le départ de l’esplanade du Trocadéro, les coureuses et coureurs s’échaufferont sur 5 km le long d’un itinéraire passant par la Tour Eiffel, la Seine, les Invalides et le Quartier Latin, avant le véritable départ de la course, donné rue Gay-Lussac dans le 5e arrondissement, ont expliqué les organisateurs.
Ensuite, les cyclistes emprunteront la Route des Gardes entre Meudon et Versailles, pour rejoindre le Château avant de s’aventurer dans la vallée de Chevreuse, haut-lieu du cyclisme en Île-de-France, ont souligné les organisateurs. C’est là que le relief pourrait fatiguer les organismes plus rapidement, avec quelques montées dépassant les 5 % de dénivelé, bien que rarement supérieures à un kilomètre.
De retour à Paris, les pelotons passeront par le musée du Louvre et la Pyramide, avant d’entamer la dernière partie, un circuit final de 18,4 km, “musclé” en raison de la “côte pavée de la butte Montmartre”, ont indiqué les organisateurs.
Après avoir effectué deux tours de ce circuit, le dernier tour passera par la basilique du Sacré-Cœur, “avant de plonger dans un final en toboggan” jusqu’au pont d’Iéna, où un sprint final de 230 mètres en direction du Trocadéro attend les cyclistes.
Pour les épreuves du contre-la-montre, hommes et femmes rouleront pour la première fois de l’histoire des JO sur un même parcours de 32,4 km, “dénué de tout relief”, précisent les organisateurs.
Les coureuses et coureurs partiront des Invalides, en direction de Saint-Germain-des-Prés, puis Vincennes avec un passage devant l’INSEP, avant de revenir dans Paris par la Bastille et de franchir la ligne d’arrivée au niveau du pont Alexandre III.
Selon Tony Estanguet, le président du comité d’organisation, ces parcours sont “un condensé” de leurs “ambitions”.
“Ils seront spectaculaires (…), ils offriront également des défis sportifs avec notamment la Butte Montmartre comme juge de paix (…) et enfin, ils seront accessibles au plus grand nombre, avec des tracés permettant à tous les spectateurs de supporter et d’admirer les athlètes le long de la route”, a-t-il expliqué dans un communiqué.