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ECONOMIE

Palm Jebel Ali : Une résurrection spectaculaire 21 ans après

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Palm Jebel Ali, l’une des îles artificielles emblématiques de Dubaï, est sur le point de prendre sa place au soleil après une longue attente de 21 ans. Aujourd’hui, revitalisé et réinventé, Palm Jebel Ali fait partie intégrante du paysage de Dubaï depuis plus de deux décennies.

La construction de cette merveille architecturale a débuté en 2002, dans le cadre d’un projet extrêmement ambitieux comprenant les îles artificielles de Palm Jumeirah, The World et Palm Deira. À un moment donné, il a été envisagé que certaines des îles de Palm Jebel Ali prennent la forme d’un poème écrit par le cheikh Mohammed bin Rashid, vice-président et souverain de Dubaï.

Ces projets étaient une réponse à la croissance rapide de la population de la ville et à la demande d’un front de mer hautement souhaitable pour le développement urbain. Ils avaient pour objectif d’ajouter des centaines de kilomètres de littoral pour de nouveaux logements et des installations de loisirs.

La réalisation de ces projets était un défi d’ingénierie sans précédent, nécessitant des dépenses colossales. Pour la construction de Palm Jebel Ali, le promoteur Nakheel a fait appel à la société de dragage néerlandaise, le groupe Jan De Nul.

En 2006, un brise-lames impressionnant de 17 kilomètres de long et 200 mètres de large a été érigé pour protéger le projet. Plus de 10 millions de tonnes de roches ont été transportées depuis les carrières de Ras Al Khaimah, chargées sur des barges et déversées en mer pour former la barrière.

D’autres matériaux provenaient des travaux de dragage du canal d’entrée de Jebel Ali, réalisés auparavant par Jan De Nul, comprenant 200 millions de mètres cubes de roche de couverture, de sable, de calcarénite et de calcaire.

Les ambitions de Dubaï étaient grandioses. Les travaux en mer ont débuté sur le « tronc » de 6 kilomètres et les 17 branches qui composent Palm Jebel Ali. Cette île serait deux fois plus grande que Palm Jumeirah, avec une population projetée de 250 000 habitants, soit deux fois celle de la ville d’Al Ain.

Jan De Nul a utilisé des dragues puissantes pour découper le matériau et le pomper vers la zone de dépôt. Les navires suceurs à élinde, équipés de systèmes de positionnement global (GPS), ont suivi pour former la forme finale. Les machines portaient des noms évocateurs tels que « Nina » et « Pinta », en référence aux navires de Christophe Colomb, ainsi que « Mercator », en hommage au cartographe du XVIe siècle.

Une vidéo promotionnelle de 2002 dépeignait des appartements de luxe et des villas reliés par des autoroutes à quatre voies, avec de vastes promenades bordées de cafés offrant une vue imprenable sur l’océan, où un coucher de soleil quotidien

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